jeudi 24 juillet 2014

Blue Spring Ride

Titre original : アオハライド (Ao Haru Ride)
Titre français : Blue Spring Ride
Mangaka : Io Sakisaka
Année de création : 2011
Genre : Romance, school life, drame, slice of life
Pays : Japon

Magazine de prépublication : Betsuma
Maison d'édition japonaise : Shueisha
Maison d'édition française : Kana Shôjo
Nombre de volumes au Japon : 13
Nombre de volumes en France : 6 (en cours)
Date de publication en France : 2013

Existe en anime

Résumé :
Futaba s'est transformée à son entrée au lycée. Douce et féminine au collège, elle est devenue plus énergique et garçon manqué dans l'espoir de se faire des amies. Mais ses nouvelles amitiés sont artificielles et Futaba va bientôt remarquer les limites de son changement de personnalité...

Mon avis :

Je vous présente aujourd'hui un de mes mangas préférés. C'est un shôjo que j'ai découvert il y a déjà 2 ans, et j'ai toujours le même sentiment de quiétude en les relisant encore aujourd'hui.
Ao Haru Ride est un shôjo de Io Sakisaka, qui a d'abord été connue en France via son précédent manga : Strobe Edge. J'ai lu Strobe Edge parce que j'avais adoré Ao Haru Ride, et je peux dire que si vous aimez ce manga, vous aimerez encore plus celui-ci ! Les graphismes sont vraiment magnifiques, Io Sakisaka a vraiment un style particulier que j'aime beaucoup, un côté un peu plus réaliste que certains shôjos. Et puis surtout, on ne tombe pas dans le cliché avec elle et ça c'est génial (pas de grands yeux pailletés) !


Au début de cette histoire, Futaba est collégienne. Très timide, elle a du mal avec les garçons et les déteste. Sauf l'un d'eux : Tanaka Kou, qui a une voix un peu féminine et qui est calme. Ces deux là se cherchent toujours du regard puis Kou change de collège dès la fin des vacances d'été, sans prévenir. Futaba est triste et pense qu'elle ne le reverra pas mais malgré tout elle pense encore à lui même au lycée. Au lycée, elle s'et métamorphosée en une autre personne un peu garçon manqué : la raison est que son côté doux et féminin lui attire le regard des garçons et attise la jalousie des filles. Elle ne veut plus être laissée de côté et joue un rôle pour garder ses "amies" près d'elle (en mettant plein de choses inutiles dans son sac, en mangeant comme 4, ...). Puis un jour, au détour d'un couloir, elle croise Mabuchi Kou, qui ressemble à Takana Kou, son premier amour (y'a du divorce dans l'air). Mais ce Kou là est différent : il peut aussi bien se montrer froid qu'avenant (mais qu'avec Futaba, il est un peu je m'en foutiste avec les autres hu hu).


Une histoire qui semble banale mais que je trouve vraiment sympathique. On ne tombe pas vraiment dans le cliché (parfois on retrouve quelques éléments utilisés dans Strobe Edge), et les personnages sont vraiment attachants. Futaba n'est pas énervante, et surtout elle n'est pas niaise ! On s'attache très vite à elle, on s'identifie à elle, on souhaite son bonheur ! Io Sakisaka a vraiment fait du bon boulot avec personnage, rien à voir avec les héroïnes de Shôjo habituelles qui pleurent pour tout et n'importe quoi. Et je ne parle pas de Kou... Au début, je pensais que ça serait ce personnage cliché : le brun ténébreux qui se moque de l'héroïne, qui change du tout au tout et qui est torturé. Et bien non ! Enfin pas tout à fait : Kou est froid mais il reste tout de même le Kou du passé, il a juste grandi. Il a bien sur une part sombre qui le ronge, mais il souffre en silence, on ne sait pas du tout de quoi il en retourne avec lui (ça change des "Ne m'approche pas, je suis torturé alors reste loin de moi" clichés). Ce personnage est un mystère, on ne sait pas vraiment ce qu'il pense, mais il reste lui-même. Les personnages secondaires sont également très intéressants, j'aime beaucoup le grand frère de Kou et Maruo.
(Par contre, j'ai un peu de mal à m'attacher au personnage de Kikuchi qui apparaît plus tard dans la série... J'sais pas mais en tant que "personnage secondaire qui va finir par être éconduit", il ne me fait ni chaud ni froid (après rectification, je l'aime bien x)).




C'est un bon shôjo que je trouve pour ma part original, sans prise de tête et vraiment apaisant.
J'ai commencé à regarder son anime (diffusé en ce moment le lundi au Japon) et je dois dire qu'on retrouve ce bon sentiment, associé à des musiques magnifiques (l'insert song, I will de Chelsy est magniiiifique, j'ai hâte que la full version sorte !).

mardi 22 juillet 2014

Tag : Ma vie en gifs



J'ai été taguée par Supy pour répondre au tag "Ma vie en gif" ! Un tag ma foi fort sympathique et original. Mais ne vous y trompez, il faut bien se casser la tête pour trouver un gif qui corresponde à nos pensées (je soupçonne un brin de sadisme de la part de notre chère Supy xD).


Le principe de ce tag :
  • Premièrement, on cite la personne qui nous a tagué
  • Ensuite, on associe un gif à chaque mots que cette personne nous a donné
  • On donne à notre tour 5 mots
  • Et on tague 5 personnes

Premier mot : Illusion


Comment ça, vous ne voyez pas le rapport avec Mickey qui se dandine et illusion ?! Bon je suis sympa et j'explique ; à part les illusions d'optiques (donc images fixes), la première chose qui m'est venue à l'esprit lorsque j'ai pensé à "illusion" est un vieux jeu de Megadrive auquel j'adorais jouer quand j'étais petite : Mickey Castle of Illusion 2. Et Mickey qui se dandine est le seul gif que j'ai pu trouver. Et en bonus, je vous en ai mis 3 (comme il fait la même chose à des vitesses différentes, je me suis dit que ça comptait quand même pour un seul gif xD) :D

Deuxième mot : Guitare


Difficile celui-ci. J'aime bien la guitare mais je préfère écouter du violon ou du piano, donc ça ne m'a pas trop inspiré sur le coup. Puis ensuite j'ai repensé à des scènes de film comprenant une guitare, et surtout à LA scène culte quand on parle de guitare : la performance de Marty McFly sur Johnny be Good :D Cette scène m'a toujours fait rire ^^

Troisième mot : Rose


Rose, rose, ... Je n'ai jamais été fan du rose (sauf pour les vernis à ongles). Et pourtant, j'ai pas mal de rose dans ma bibliothèque... Parce que pour moi, le rose s'apparente à ce mot : SHÔJO ! Le rose, ça me fait penser aux shôjos. Le rose est pas mal utilisé dans les couvertures de mangas shôjos (mangas destinés à un lectorat plutôt féminin). Donc voilà, ce gif représente le shôjo dans lequel je me replonge en ce moment avec la diffusion de son anime : Ao Haru Ride.

Quatrième mot : Arbre


Grosse hésitation pour celui-là. Je voulais mettre l'arbre de Minas Tirith mais je savais que j'allais utiliser Le Seigneur des Anneaux pour le gif d'après... Donc j'ai voulu divesifier un peu et j'ai cherché. Outre l'arbre de Peter Pan (gif introuvable sniiif), j'ai pensé au Saule Cogneur dans Harry Potter. Le Saule Cogneur qui est un arbre violent mais "d'une valeur inestimable" selon un certain professeur de potions ♥

Cinquième mot : Elfe


Ah les elfes ! Les premiers que j'ai rencontrés (si on écarte Dobby l'elfe de maison) sont ceux du Seigneur des Anneaux. Dès que j'entends Elfes, je pense à cet univers (et j'ai de nouveau envie de me revoir et de relire la trilogie x)). J'allais mettre Legolas, mais je me suis dit que ça serait trop évident. Donc voilà, j'ai décidé de mettre à la place une scène de la version longue qui n'a pas été insérée dans la version courte : la marche des Elfes qu'aperçoivent Frodon et Sam lorsqu'ils entreprennent leur voyage.


Oui je me suis bien cassé la tête mais je me suis bien amusée ^^ J'étais un peu comme ça au début "Quoi, illusion ? Mais je le trouve où, un gif qui représente l'illusion ? Bon je passe au mot 2 : Guitare... Euh guitare ? Euh un guitariste, de la musique ? Bon le troisième : Rose. Bwarf, un truc rose ? euuuh... Bon suivant : Arbre. Ah ça je peux, il y a l'arbre de Minas Tirith ! (je me suis visionnée la version longue de LOTR la semaine dernière). Ah ouais mais nan, LOTR je le réserve pour le mot elfe..." Bref, j'ai fini par me creuser la tête, ordonner mes pensées et mettre tout ça sous forme de gif ^^ Quel défi :D


Ensuite je tague - si elles le veulent bien - : 

Et je vous donne les mots : Dragon, Fantôme, Japon, Liberté, et Griffes.

mercredi 16 juillet 2014

Magdala, Alchemist Path

Titre original : マグダラで眠れ (Magdala de Nemure)
Titre français : Magdala, Alchemist Path
Mangaka : Hasekura Isuna (scénario), Arisaka Ako (dessin), Tetsuhiro Nabeshima (Character design)
Année de création : 2013
Genre : Fantastique, Alchimie
Pays : Japon

Magazine de prépublication : Young Ace
Maison d'édition japonaise : Kadokawa Shoten
Maison d'édition française : Ototo - Seinen
Nombre de volumes au Japon : 2 (en cours)
Nombre de volumes en France : 1 (en cours)
Date de publication en France : 2014

Résumé :
Sur le chemin des terres mystiques de Magdala, la rencontre d'un alchimiste avec une mystérieuse religieuse vêtue de blanc... 
« Je suis ici pour vous surveiller. » 
Un monde où les hommes ne pensent qu'à élargir leurs conquêtes par la découverte de nouvelles techniques... C'est à cette époque que l'alchimiste Kûsla rencontre une jeune religieuse nommée Fenesis, venue surveiller ses travaux à son arrivée dans la ville de Gulbetti. Mais cette dernière cache un invraisemblable secret... 
Fantasy et alchimie se mêlent dans cette histoire qui vous entraîne vers Magdala !

Mon avis :

Je tiens à remercier les éditions Ototo et Babelio pour m'avoir permise de lire ce livre via Masse Critique.
J'avais sélectionné ce dernier parmi une petite sélection car le synopsis m'intriguait beaucoup, et je ne suis pas allée chercher plus loin quand j'ai vu que la couverture était aussi jolie. Donc je ne savais pas que le scénariste était le même que pour Spice and Wolf (que je n'ai pas lu mais que j'ai prévu de voir/lire). 


"C'est à cette époque que l'alchimiste Kûsla rencontre une jeune religieuse nommée Fenesis, venue surveiller ses travaux à son arrivée dans la ville de Gulbetti. Mais cette dernière cache un invraisemblable secret... " : il ne m'en fallait pas plus pour être emballée ! J'aime beaucoup l'alchimie et le principe d'équivalence : on produit quelque chose à partir d'autre chose. C'est différent de la magie, mais presque aussi intéressant. Ce tome sert par ailleurs d'introduction à l'alchimie, on voit par exemple comment un alchimiste travaille, pourquoi il se consacre à son travail... C'est vraiment intéressant d'un point de vue scientifique mais également psychologique. Dans cet univers, on a trois principaux ordres : l'Eglise, l'Ordre des Chevaliers et la Guilde du Commerce. Les relations semblent assez tendues à l'intérieur de ce triangle : l'Eglise qui fait surveille les Chevaliers, la Guilde du Commerce assez passive... Au début, j'avais peur de m'ennuyer un peu, mais au final j'ai lu ce manga d'une traite. Outre le côté sérieux apporté par l'alchimie, on a pas mal d'humour, surtout lors des dialogues entre la religieuse et les alchimistes.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Kûsla, il a une personnalité un peu tordue et il analyse beaucoup ce qui l'entoure : c'est pile le genre de personnages que j'aime, ceux qui ne sont pas parfaits mais intéressants. J'ai eu plus de réserves du côté de Ul Fenesis, qui m'a parfois agacée par son côté naïf... Par contre, son secret m'a énormément intriguée et je pense que ça va changer la donne dans mon avis sur elle (secret qu'on ne découvre que vers la fin et qui donne trèèèèès envie de lire la suite).

Au niveau des dessins et surtout des personnages, je dois dire que j'ai été surprise. Je les ai trouvé très soignés, j'ai même cru avoir affaire à un shôjo ou un shônen. Alors quand j'ai vu que c'était un seinen, j'ai été étonnée. Je ne suis pas très seinen, j'ai souvent du mal avec les graphismes mais là j'ai été séduite. J'ai beaucoup aimé les pages en couleur, mais j'aurais tout de même aimé plus de détails dans les décors. 


Page couleur du tome 1

Le rythme de l'histoire est donc un peu lent au début (surtout en ce qui concerne le mystère autour de Magdala, qui reste très flou), mais comme je l'ai souligné, nous sommes plutôt dans un tome introductif, il faut lire la suite pour se faire une meilleure idée. J'ai hâte de découvrir de nouveaux personnages !

vendredi 11 juillet 2014

Harry Potter à l'école des sciences morales et politiques

Titre original : Harry Potter à l'école des sciences morales et politiques
Auteur : Jean-Claude Milner
Année de publication : 2014
Genre : Politique, morale, Harry Potter, film, société
Maison d'édition : Sharon Kena

Résumé :

Roman d'éducation, saga au succès mondial, le récit potterien a pris deux formes, égales en dignité : les romans et les films. Les films, plus concis, facilitent l'analyse et permettent de tirer les leçons d'une oeuvre qui parle à la fois de politique et de morale. L'accent sera mis sur eux. 

Voldemort illustre ce qui arrive quand un mage se laisse fasciner par ses propres pouvoirs. Confrontés au Maître des Ténèbres, les sorciers doivent s'interroger sur ce qui l'a rendu possible et sur les moyens d'empêcher le retour d'une telle épreuve. La réponse politique commence par l'état de droit, tel que la philosophie classique l'a conçu. La réponse morale s'inspire des Anciens : celui qui agit injustement se fait d'abord du mal à lui-même. Son âme se brise ; son corps devient bestial. 
Le monde de la magie permet de comprendre la société capitaliste actuelle. Les références anciennes sont revivifiées par une interrogation moderne ; les sorciers ont des pouvoirs fondés sur un savoir des enchantements : quelle relation doit s'établir aujourd'hui entre savoirs et pouvoirs ? Quelle que soit la réponse, elle devra reposer sur un idéal incontournable : la tolérance.


Mon avis :

Je tiens à remercier Babelio et et les Presses Universitaires de France (PUF) pour m'avoir permise de lire ce livre via l'opération masse critique.

Par où commencer ? Il va m'être difficile de critiquer ce livre dans la mesure où je ne suis pas très fan de politique... Mais grande fan de la saga Harry Potter, je ne pouvais passer à côté de ce livre, même si la politique et moi, nous ne sommes pas amies. 

Commençons par le négatif. En premier lieu, je citerais la couverture : je suppose qu'il y a plusieurs raisons quant à ce choix (le Ministère de la magie qui représente l'Etat de droit chez les sorciers, etc.) – et même si en tant que Serpentard j'apprécie l'atmosphère et le vert dominant – je dois dire que je n'aurais pas choisi une image du cinquième film qui est pour moi l'un des moins fidèles aux romans (et puis aussi parce qu'il y a Ginny dessus, mais là c'est plus personnel, je ne peux pas la sentir). Et là j'en viens au deuxième point négatif que j'ai noté, le plus important : l'auteur ne se base que sur les films pour alimenter son livre. Je trouve ça vraiment dommage dans la mesure où les films sont déjà des interprétations de la source (à savoir les livres), que l'on ne fait ici qu'interpréter ce qui a déjà été interprété (en parti). Et puis c'est surtout que les livres sont tellement riches que les films ne peuvent les relater fidèlement. J'étais parfois en désaccord avec certains faits énoncés, comme quoi Harry était complètement indifférent à Dobby (alors que dans le livre, on voit qu'il lui cherche un cadeau pour le remercier de la branchiflore, etc.). *mode puriste on* On a même une scène inutile du film 6 qui est mentionnée (la scène où Harry se fait dragué par une serveuse), ce que je n'ai pas trop aimé *mode puriste off*. A part ça, je n'ai pas noté d'autres aspects négatifs, mis à part le côté un peu trop fermé : l'auteur exprime vraiment bien son avis mais j'ai parfois eu l'impression de me trouver devant un prof de français ou d'arts plastiques qui trouvait des choses auxquelles l'auteur n'avait pas pensé dans son œuvre. Pas que ça ne soit pas pertinent bien au contraire, mais j'ai parfois trouvé que c'était assez long (surtout quand on parlait d'autres choses avec un rapprochement lointain au récit potterien) et même parfois tiré par les cheveux/capillotracté. 

Mais à part ça, j'ai bien aimé le livre. Je lui ai même parlé « ah bon ? Ah oui c'est vrai maintenant que tu le dis... ». L'auteur compare beaucoup la société des moldus et celle des sorciers, qui est ici jugée égalitaire : les sorciers ont les pouvoirs (qui ne s’acquièrent pas sans savoirs) magiques, et les moldus ont les pouvoir des mots. Dumbledore renvoie d'ailleurs à ce fait avec sa maxime « Les mots sont notre plus intarissable source de magie, capables à la fois d'infliger une blessure et de la guérir », et j'ai bien aimé l'analyse que l'auteur a fait de ce personnage, même si à mon sens il y aurait bien plus à dire (si on prenait les livres). Enfin voilà, j'ai beaucoup aimé l'analyse linguistique autour des mots. On voit que l'auteur a bien réfléchit autour de son sujet, il use d'arguments et de rapprochements pertinents qui vont nous faire réfléchir, que nous sommes fans des livres ou des films (ou des deux). Je peux citer par exemple l'absence de la Couronne, à laquelle je n'avais jamais prêté attention. J'ai aussi aimé le fait que l'auteur nous parle beaucoup de Snape (surtout Snape), de Dumby, de Voldy et parfois de Hagrid. J'ai trouvé la description qu'il a faite de Hagrid très juste.

Certains faits étaient déjà connus (comme la comparaison avec le nazisme) mais c'est aussi sympathique d'avoir un avis plus approfondi sur la question.


En résumé, j'ai bien aimé l'aspect du livre qui m'a fait réfléchir et découvrir des choses sur le « récit potterien », mais j'ai moins aimé le fait que ça soit basé sur les films et non les livres, ainsi que les passages assez longs (mais intéressants, je ne dis pas le contraire) moins basés sur Harry Potter. Mais je ne doute pas que les férus de politique y trouveront leur compte (moi j'ai un peu de mal avec ce domaine).