mardi 29 janvier 2013

Top Ten Tuesday (7)




Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon un thème littéraire défini.
Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français par Iani.


Le thème de cette semaine : 
Les 10 personnages les plus frustrants
(J'ai faillis ne pas le faire ce thème, tellement il ne m'inspire pas... Donc pour moi, frustrant 
est pris dans le sens où je suis frustrée quand je vois tel perso ou quand je n'en sais pas assez...)

1. Eichi Sakurai (Full Moon Wo Sagashite)
Parce qu'il est trop parfait...

2. Meghan (Les Royaumes Invisibles)
Trop ... dégoulinante de niaiserie parfois ! Je l'aime bien mais ça en devient frustrant

3. Bella (Twilight)
Je l'ai vu dans pas mal de TTT, mais je n'ai pas pu résister à la mettre. Trop cruche à mon goût.

4. Elena (Le Journal d'un Vampire)
Autant dans le livre que dans la série (mais surtout dans le livre). Dans la série, elle a tout pour elle et trouve le moyen de se plaindre ou de foutre la m***e en voulant se sacrifier... Dans le livre... C'est le perso qui m'a fait abandonner la lecture.

5. Kykio (Inu-Yasha)
Un des perso que je déteste le plus ! Un coup elle veut tuer InuYasha, un coup elle veut l'embrasser et sortir avec, ...

6. Bran (Mercy Thompson, Alpha & Omega)
Parce que ce perso est trop énigmatique et mystérieux. Ce qui fait tout son charme. Mais faisant parti de mes préférés, j'aimerais en apprendre plus sur lui *___*

7. Ginny Weasley (Harry Potter)
Sa simple présence me frustre et m'horripile. Si je devais choisir le personnage le plus détestable, elle remporterait la palme d'or !

8. Ana (Fifty Shades of Grey)
Cette cruche ne sait jamais ce qu'elle veut... S'il n'y avait pas Grey, ce bouquin n'aurait pas une once d'intérêt.

9. Cornelius Fudge (Harry Potter)
Quel cornichon que cet ancien Ministre de la Magie !

10. Percy Weasley (Harry Potter)
Parce qu'il y a des baffes qui se perdent...


Bon, j'ai pas eu d'inspiration pour les derniers alors j'ai puisé dans mon livre préféré, alors que j'évite de le citer (sinon, il remplirait tout le top...).

Mais je suis fière d'avoir remplis les 10 points !
Bon mardi !

samedi 26 janvier 2013

Love So Life


Titre original : ラブ ソー ライフ
Titre français : Love So Life
Mangaka : Kouchi Kaede
Année de création : 2009
Genre :  Shôjo, Comédie, Romance, School Life
Pays : Japon

Magazine de prépublication : Hana to Yume
Maison d'édition japonaise : Hakusensha
Maison d'édition française : Delcourt Akata
Nombre de volumes parus au Japon : 11
Nombre de volumes parus en France : 3
Date de publication en France : 2012

Résumé :

Shiharu Nakamura est une orpheline de seize ans qui désire devenir puéricultrice ! Pour réaliser son rêve, elle travaille à mi-temps dans une garderie en plus de ses cours au lycée, jusqu’au jour où Seiji Matsunaga, un client de la crèche, lui propose de devenir la baby-sitter des jumeaux dont il a la garde. Shiharu accepte, ignorant alors que Seiji Matsunaga est une star de la télé…



Ma critique :

Un autre coup de coeur de cette fin d'année 2012 ! J'ai découvert ce manga totalement par hasard. J'ai lu quelques scans puis j'ai appris qu'il était licencié. Ô joie !

C'est un manga très rafraichissant qui vous laisse avec un sentiment de quiétude et de satisfaction lorsque vous refermez les pages d'un tome. Il est rare qu'une nouvelle série   me laisse un tel sentiment. C'est un peu la même que lorsque je lis Fruits Basket.


La couverture est déjà très attirante. Les graphismes sont superbes et les enfants sont juste trop mignons ! D'habitude, je ne suis pas super fan des mangas où l'un des héros a des enfants à charge (souvent, ce ne sont pas les siens) mais là, je dois dire que ceux-ci sont tout bonnement adorables et contribuent à l'histoire d'une manière considérable ! En plus d'être trop chou, ils révèlent chez nos personnages des facettes vraiment attachantes de leur personnalité.
Ce sont les graphismes qui m'ont d'abord attirée, puis le synopsis.

On suit "Shiharu-tan" (Prononciation des jumeaux pour Shiharu-San *_*), une jeune orpheline de 16 ans qui oscille entre le lycée, l'orphelinat, et la garderie de celui-ci dans laquelle elle travaille en dehors des cours où elle s'occupe des plus petits. Elle souhaite devenir puéricultrice pour pouvoir continuer à s'occuper des enfants et transmettre ce que sa mère lui a laissé avant de mourir (moi, elle me fait penser à Tohru de Fruits Basket). C'est comme ça qu'elle rencontre Akane et Aoi, deux adorables jumeaux qui ne peuvent plus se passer d'elle. Enfin, adorables, ... C'est vite dit, ils rendent la vie infernale à leur oncle, Seiji Matsunaga, un célèbre présentateur TV qui s'est vu confier leur garde par son frère. Quand celui-ci voit à quel point les jumeaux apprécient Shiharu, il lui demande de devenir leur baby-sitter, ce qu'elle accepte.

La jeune fille devient ainsi une partie intégrante de cette famille. Ayant très peu d'expérience familiale, elle se soucie toujours des jumeaux et ne veut pas que ceux-ci vivent la même chose qu'elle. C'est plus une mère qu'une baby-sitter pour eux.
Elle fête donc Noël et le Nouvel An avec sa nouvelle famille, et passe le plus clair de son temps avec eux.
Le côté familial est ainsi mis en avant et se traduit avec beaucoup d'émotions.


De l'autre côté, on a Matsunaga-San, qui rentre épuisé tous les soirs à cause de son boulot de présentateur, qui plus est adulé par ces dames. Shiharu a changé sa vie en s'occupant des jumeaux, il peut ainsi se reposer et ne plus ressembler à une loque ambulante lorsqu'il n'est pas en public.
Malgré ses côtés un peu "je-suis-épuisé-par-les-enfants", on voit qu'il prend grand soin de son neveu et de sa nièce. Mais également de Shiharu-san.

Naturellement, on sent vite que la relation entre ces deux derniers va bien évoluer. Déjà dans ce premier tome, on voit les prémisses d'une jolie romance. J'ai hâte de connaitre l'évolution de celle-ci, surtout que le côté "elle est lycéenne, on a 10 ans d'écart" ajoute un peu de piment et, en ce qui me concerne, ajoute un aspect encore plus romantique.

Un point que je trouve assez drôle, c'est que ce manga peut un peu servir de guide pour les enfants ^^ En effet, il m'est souvent arrivé de me dire "Oooh mais elle est pas bête Shiharu ! J'aimerais prendre exemple sur elle si j'ai des enfants !". Entre les conseils qu'elle donne et les astuces qu'elle utilise pour que les jumeaux rangent leur chambre, s'éloignent de la télé... on est servi !

En bref, un véritable coup de coeur, une bouffée d'air frais ! Je ne sais pas si je pourrais patienter pour la suite de cette série ou si je me lance dans la lecture en anglais... Cruel dilemme.




Si cela ne vous a pas convaincu, je vous suggère de lire les 30 premières pages, gentiment proposées par la maison d'édition.



mercredi 23 janvier 2013

Alpha & Omega, L'Origine


Titre original : Alpha & Omega 
Titre français : Alpha & Omega, L'Origine
Auteur : BRIGGS Patricia
Année de création : 2007
Genre : Bit-Lit 
Maison d'édition anglaise : publié dans l'anthologie One The Prowl
Maison d'édition française : Bragelonne
Collection :  Milady
Date de publication en France : 2011

Résumé :

Découvrez la rencontre d'Anna, une jeune louve battue et violée, et de Charles, le fils du chef des loups-garous d'Amérique du Nord. 

Envoyé par son père pour démêler une affaire délicate à Chicago, Charles est accueilli par Anna, que sa meute traite en esclave. Leurs regards se croisent et il comprend qu'il va devoir apprivoiser cette farouche jeune femme qui est bien plus que ce qu'elle ne paraît...


Ma critique :

Préquelle de la célèbre série de Patricia Briggs, L’Origine narre la rencontre de Charles et Anna. En parallèle avec Mercy Thompson, on retrouve la meute de Chicago qui fait des expériences sur de jeunes loups inexpérimentés. Et puis, on a Anna, Changée depuis 3 ans déjà, qui ne supporte plus la situation et décide d’appeler le Marrok, qui saura quoi faire. Celui envoie immédiatement son fils Charles se charger de l’affaire. Charles, pas très enchanté par le voyage, découvre en la personne d’Anna un loup Omega qu’il est décidé à protéger. Et ce n’est pas tout : Frère Loup, la partie loup distincte de Charles, a décidé d’en faire sa compagne…
J’aurai aimé que ce tome paraisse avant ! Parce que voilà, il est quand même essentiel à la série, surtout si l’on veut comprendre la suite.
En tout cas, j’ai adoré voir la rencontre entre nos deux protagonistes, et toute l’histoire autour de la meute de Chicago et d’Anna (c’est qu’elle en a subi des épreuves, la pauvre !) qui nous en apprends plus sur l’aspect craintif de la jeune louve.
S’il y a bien une chose à retenir : un rouleau à pâtisserie sera plus efficace qu’un couteau contre un loup-garou !

Alpha & Omega, Le Cri du Loup


Titre original : Alpha & Omega, Cry Wolf
Titre français : Alpha & Omega, Le Cri du Loup
Auteur : BRIGGS Patricia
Année de création : 2008
Genre : Bit-Lit 
Maison d'édition anglaise : Ace
Maison d'édition française : Bragelonne
Collection :  Milady
Date de publication en France : 2010

Résumé :

Anna a toujours ignoré l'existence des loups-garous, jusqu'à la nuit où elle a survécu à une violente agression...et en est devenue une elle aussi. Dans sa meute, elle a appris à faire profil bas et à se méfier des mâles dominants jusqu'à ce que Charles Cornick, Alpha, et fils du chef des loups-garous d'Amérique du Nord entre dans sa vie.



Il affirme qu'Anna est non seulement sa compagne mais qu'elle est aussi une Omega d'une puissance rare...ce qui se révélera très utile pour traquer un loup-garou doté d'une magie si sombre qu'il pourrait menacer l'ensemble de la meute.


Ma critique :

J’ai choisi de critiquer le tome 1 avant la préquelle, car c’est celui que j’ai lu en premier.

J’ai eu du mal lors de la première lecture. Je ne connaissais pas du tout l’univers de Patricia Briggs, et la quatrième de couverture est assez trompeuse ! On nous donne un résumé qui indique qu’Anna vient d’être Changée en louve-garou et qu’elle trouve un réconfort en la personne de Charles. Donc, on s’attend à voir son changement et ses nouvelles appréhensions sur la vie de loup-garou… Que nenni ! Quand l’histoire débute, elle a déjà rencontrée Charles et est louve-garou depuis 3 ans déjà. Elle déménage dans le Montana, demeure du Marrok (l’Alpha de tous les Alpha). Là, on découvre une héroïne blessée psychologiquement qui essaie de s’adapter à sa nouvelle condition de compagne de Charles et de loup Omega. Loup Omega qui signifie qu’elle n’est pas soumise aux loups dominants et qu’elle a le pouvoir d’apaiser les esprits.

Ce qui m’a déplu lors de la première lecture, c’est justement cet aspect. Rien ne nous informe sur les blessures qu’a subi Anna dans le passé, on ne fait que le deviner lorsqu’elle l’évoque par bribes. Donc forcément, quand on ne connaît pas cet univers, c’est difficile.
Ma deuxième lecture fut beaucoup plus plaisante ! J’avais lu la préquelle qui avait comblé toutes les lacunes ressenties lors de la première. J’apprécie plus le personnage d’Anna après l’avoir découverte plus en profondeur. De même pour Charles, que j’appréciais déjà !
J’ai tout de suite adhérer au style de l’auteur, et même si je ne comprenais pas toujours tout, je ne pouvais m’empêcher de lire ce premier tome jusqu’au bout. De plus, j’aime la façon dont elle aborde le récit : un coup, on a le point de vue d’Anna, un coup c’est celui de Charles. Parfois on revit la même scène sous un regard différent, et je trouve ça vachement intéressant, on en oublie la répétition de la scène qui apparaît différemment de chaque point de vue.

Et je dois aussi dire que l’intrigue est prenante. Un ennemi inconnu, même du Marrok, profile à l’horizon, et il est du ressort de Charles de le débusquer. Bien sur, Anna ne veut pas le laisser seul et va l’accompagner. Sans vous en révéler trop sur sa nature, je dois dire que j’ai trouvé l’ennemi assez flippant ! Et c’est à ça qu’on reconnaît un bon auteur.


mardi 22 janvier 2013

Top Ten Tuesday (6)




Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini.
Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français sur le blog de Iani.


Le thème de cette semaine : 
Les 10 "univers" que vous aimeriez voir plus souvent dans les livres 
("univers"... J'ai un peu de mal avec l'énoncé O.o Encore, si c'était les 10
univers préférés, j'aurais pu citer Harry Potter, le Gwendalavir (Ewilan), Alasea (Les Bannis et les Proscrits, ...)


1. L'univers du rêve
Parce que voilà, c'est un univers que j'aimerais visiter à travers un livre. Du genre, vous vivez votre vie normalement, et la nuit, vous vivez dans vos rêves et vous rencontrez d'autres personnes, dans une sorte de réalité imaginaire mais réelle.

2. Le monde des Esprits
Parce que j'aime bien cet univers, et j'aimerais bien qu'il ne soit pas seulement abordé dans les genres spécifiques au surnaturel ^^

3. Les univers parallèles
Je n'en connais aucun qui me satisfasse plus que l'excellent À la Croisée des Mondes de Pullman.

4. L'époque Sengoku
Parce que ça me passionne. La bataille de Sekigahara, Oda Nobunaga, Sanada et ses sept guerriers ... *_*

5. Le Japon
Plus généralement. Voir un shôjo en roman, ou encore de la bit-lit avec des noms japonais (j'ai un faible pour cette langue !)

6. La Corée du Sud
Je ne sais même pas s'il y a des bouquins dessus. Mais j'aime beaucoup les dramas coréens qui m'ont fait découvrir ce pays, et j'aimerais beaucoup en lire.

7. L'univers de la mythologie greco-romaine
À part Percy Jackson ou autres livres dont je n'ai pas connaissance, je vois rarement le thème abordé.

8. Les contes et légendes Irlandaises
Je les ai un peu rencontrés dernièrement et j'ai été séduite.

9. L'univers du manga
Bon, on ne peut pas parler d'univers à proprement parlé, mais à part des sortes de documentaires, on n'a pas vraiment de récits traitant du boulot de mangaka. On a bien quelques mangas qui abordent le thème dans un récit (Spicy Pink, de Wataru Yoshizumi par exemple), mais dans les romans nada... 

10. L'époque Georgienne
Je ne comprends pas comment j'ai pu ne pas y penser avant ! L'univers de Jane Austen est l'un de ceux qui me fait grandement rêver !


Et bien, ce fut rude ! Bon mardi à tous.

dimanche 20 janvier 2013

Anime : Sekai-Ichi Hatsukoi


Titre original : 世界一初恋 (Seikai-Ichi Hatsukoi)
Réalisateur : CHIAKI Kon
Mangaka : SHUNGIKU Nakamura
Characters Design : Yoko Kikuchi
Musique : HIJIRI Anze
Année de création : 2011
Genre : Romance, Shônen-ai 
Pays : Japon

Studio : Studio Deen
Nombre de saisons : 2
Nombre d'épisodes par saison : 12 
OAV : 2
Licencié en France : Non
Existe en manga : Oui

Openings : Sekai de Ichiban Koishiteru, KITA Shuhei ; Sekai no Hate ni Kimi ga Itemo, KITA Shuhei
Endings : Ashita, Boku wa Kimi ni Ai ni Yuku, WAKABA ; Aikotoba, Sakura Merry Men

Note : Avant toute chose, je tiens à préciser un peu les mystères qui entourent ce terme vague de "shônen-ai" pour les novices. Alors, "shônen-ai", c'est du yaoi en plus soft. Mais qu'est-ce donc que le yaoi ? C'est une relation homosexuelle entre hommes, qui a souvent pour but de plaire aux jeunes filles. Parce que voilà, quand on aime le fan-service, on a le yaoi dans la peau *__*

Résumé :
(je vais faire dans l'original et me référer à Wikipedia... Qui n'est peut-être pas fiable mais j'approuve ces résumés ^^)

Sekaiichi Hatsukoi retrace l'histoire de trois couples (deux sont abordés dans le mangas et le troisième est présenté sous forme de romans). Certains des personnages se connaissent entre eux et tous ont pour point commun l'édition et les livres en général.

Sekaiichi Hatsukoi - Onodera Ritsu no Baai
Onodera Ritsu quitte la maison d'édition de son père pour les éditions Marukawa Shoten. À son grand malheur, lui qui voulait s'occuper du département de littérature, il est assigné au département des mangas shōjō, choses qu'il déteste. Il commence sérieusement à envisager son départ le plus proche, car son patron, Takano Masamune, lui tape de plus en plus sur les nerfs. Cependant, ce dernier parvient, en le traitant « d'inutile » à convaincre Onodera de perfectionner son travail. L'histoire prend une tournure complètement différente quand Ritsu apprend l'ancien nom de Masamune : Saga, qui s'avère être un ancien camarade de classe auquel ce dernier avait confessé son amour à l'époque.

Onodera Ritsu no Baai est l'histoire la plus développée dans les mangas et dans l'anime.

Sekaiichi Hatsukoi - Yoshino Chiaki no Baai
Yoshino Chiaki est un mangaka, auteur de shōjō qui écrit sous le pseudonyme de Yoshikawa Chiharu. Son éditeur, le meilleur de l'équipe d'Emerald de la maison d'édition Marukawa n'est autre que Hatori Yoshiyuki, l'un de ses vieux amis d'enfance. Or, si Chiaki ignore que ce dernier l'aime en secret, il ignore tout autant qu'un autre ami, Yanase Yuu, a aussi le béguin pour lui.

Sekaiichi Hatsukoi - Yoshino Chiaki no Baai est le couple qui n'est pas abordé dans la série de mangas de Shungiku Nakamura. Leur histoire est en effet relatée dans des romans, dont l'auteur n'est pas Shungiku Nakamura, mais Fujisaki Miyako. Shungiku Nakamura se « contente » d'illustrer les livres.

Sekaiichi Hatsukoi - Kisa Shôta no Baai

Kisa Shôta, éditeur dans l'équipe Emerald des éditions Marukawa, a eu le coup de foudre pour le jeune libraire de la librairie Book's Marimo. Malheureusement il est habitué à toujours avoir des relations sans lendemain avec des personnes qu'il vient à peine de rencontrer. Il déchante systématiquement quand il se rend compte que l'objet de ses désirs n'est pas aussi parfait qu'il le croyait. Mais cette fois-là pourrait bien être l’exception de la règle, car c'est la première fois qu'il tombe amoureux.

*Et comme il en manque une, je vais m'efforcer d'en faire le résumé*
Sekaiichi Hatsukoi - Isaka Ryûichiro no Baai
Isaka est un jeune héritier des éditions Marukawa. On le voit apparaître quelques fois dans la série mais il ne s'attarde jamais. Un épisode de la saison 2 est consacré à sa jeunesse. On apprend qu'il vit aux côtés de Asahina Kaoru, dont son père a recueilli toute la famille. Asahina a été affecté auprès de Isaka pour lui servir en gros d'homme à tout faire. Isaka est donc naturellement tombé amoureux de lui. Seulement, Asahina semble aimer le père de son protégé...
Un seul épisode est consacré à ce couple (le 6).



Ma critique :

Mon coeur de fan de yaoi n'a pas pu résister à cette abondance de BG *___* Mon coeur faisait Doki-Doki toutes les 5 minutes, surtout lorsqu'on avait affaire au couple principal. 

Pour commencer, il est rare que je trouve un anime de ce genre capable de me satisfaire. À part Gravitation (et encore, je n'ai vu que la moitié à l'époque, mais j'ai lu les mangas) et Junjou Romantica (que je vais vu en accéléré si je puis dire, en sautant des passages). Mais j'ai tout de suite été séduite par Sekaiichi Hatsukoi

Déjà, c'est de la même mangaka que Junjou Romantica et ça évolue dans le même univers (la maison d'édition d'Usagi-san). J'ai vraiment adoré Junjou Romantica et cet anime m'intéressait depuis un moment, il ne me restait qu'à attendre la sortie de Kazé, sauf que ceux-ci ont abandonné la licence... Donc l'anime s'est une fois de plus retrouvé mis en ligne (tant mieux, j'ai pu le voir rapidement !).
Ensuite, les graphismes sont kyaaah ! Ikemen ! J'ai immédiatement craqué sur Takano et plus précisément sur le couple qu'il forme avec Onodera *__* Non seulement, les dessins sont toujours aussi magnifiques mais en plus les décors sont superbes, on s'y habitue vite au point de se souvenir de "l'épicerie en face de la gare" (si si je vous jure ! Celle avec un nounours sur l'enseigne !).
Kyuuu Regardez moi ce geste à la fois protecteur
et possessif *_* Je foooonds !
Troisièmement, l'univers de l'édition (et de la bibliothèque) m'intéresse énormément, et encore plus si c'est l'édition de mangas ! Alors avoir un aperçu de ce monde dans toute sa splendeur et sans réelle exagération ; enfin, faut pas pousser non plus, j'ai du mal à imaginer qu'on travaille de midi à je ne sais quelle heure dans la nuit... Quoi que, au Japon, c'est pire qu'en France vu qu'on pousse l'auteur dans ses retranchements pour qu'il respecte les délais (combien de mangakas s'en plaignent dans les mangas ?! xD)
Quatrièmement, la présence du Lapin et de toutes ces petites notes kawaii dans le bureau m'ont bien rire xD
Cinquièmement : le couple Takano x Onodera *____* Rien que pour ce couple, ça en vaut la peine !
Dernièrement, les couples sont tous troooop chou *___* Bon, j'ai parfois eu du mal quand on changeait de couple d'un épisode à l'autre (j'avais hâte de revenir sur Ritsu et Takano !).

En gros, j'ai regardé cet anime ce week-end à coups de Kyu-Kyuuuu, de Baka, Aro Ka ?! Nani surun da ?! (traduction : Idiot, t'es con bête ou quoi ?! Qu'est-ce que tu fous fais ?!). Je me suis enfilé les deux saisons et l'OAV 1 en un temps record (mon pauvre dimanche y est passé... Je l'ai commencé hier soir, ou plutôt trèèèèès tôt ce matin), et je ne regrette pas.

Bien sur, il y a quelques points négatifs, mais ça passe.
  • C'est assez lent par moment... On a envie qu'ils arrêtent de blablater au profit d'un peu plus d'actions
  • Trop de baisers. J'aime le fan-service of course, mais j'ai parfois l'impression que c'est exagéré : genre Takano qui embrasse Ritsu je ne sais combien de fois alors que Ritsu n'en a visiblement pas envie... Pas que j'aime pas, mais je veux voir la suite ! Après ce genre de scène, on revient sur une scène normale ou les protagonistes ont toujours la même relation, avec pour différence que Ritsu s'interroge sur ses sentiments... Et j'ai parfois l'impression que ça fait baiser forcé... Surtout dans l'arc avec Tori-san
  • La répétition. Surtout pour le couple principal, c'est toujours la même chose : Takano fait quelque chose qui trouble Ritsu, celui-ci s'énerve et tout redevient normal. Ou alors il ne s'énerve pas, on a une scène mignonne et touchante, et puis après plus rien, ça redevient comme d'habitude. Heureusement qu'il n'y a pas 50 épisodes, 24, c'est bien suffisant.
  • Enfin, j'aurai tout de même voulu un épisode supplémentaire, peut-être en avant-dernier, pour préciser certaines choses... Parce que voilà, ça reste imprécis sur un certain point sentimental.

Mon seul regret : Vu toutes les fois où ils se retrouvent dans l'ascenseur, ils auraient pu faire un effort et nous fournir une jolie scène qui se passe justement dans un ascenseur (rien qu'un baiser quoi ><)


Un anime que je conseille aux fans du genre et à ceux qui veulent se plonger dans ce monde, ainsi qu'aux non "initiés" (parce que voilà, le monde de l'édition de manga, c'est passionnant *_*).





samedi 19 janvier 2013

Les Bidoumanes

Titre original : Les Bidoumanes
Dessinateur : LILLA
Année de création : 2011
Genre : Super Héros
Maison d'édition : VRAOUM

Résumé : 

La reine Bidou, fraîchement montée sur le trône, recrute pour son armée d'élite ultra-secrète, les Bidoumanes, des jeunes gens sélectionnés à partir d'un test réalisé dans les écoles. Aya est sélectionnée pour faire partie de l'équipe, avec Ken et Mikki, deux garçons de l'école. Ca commence mal : Aya refuse de porter le costume rose qu'on lui propose, car il marche à l'énergie de l'amour, et ça, c'est nul. Et puis pourquoi toujours rose pour une fille ? Qu'à cela ne tienne, nos trois nouveaux super-héros vont devoir affronter des monstres et protéger la Reine. Mais au fait... Pourquoi a-t-elle tant besoin de s'entourer de héros ? Quel secret cache-t-elle ?


Ma critique : 

Je voudrais tout d'abord remercier Babelio et les éditions VRAOUM pour m'avoir permis de gagner Les Bidoumanes lors du dernier Masse Critique.

J'avais quelques appréhensions quant à cette BD. En effet, j'avais lu quelques avis négatifs qui ne m'avaient pas donné envie. Puis j'ai visité le blog de l'auteur que j'ai beaucoup aimé. J'étais alors sceptique et avais tout de même hâte de découvrir les Bidoumanes.
Et bien je dois dire que je fus agréablement surprise.

Tout d'abord, j'aime beaucoup les graphismes et les couleurs, que j'avais déjà pu découvrir sur le blog de Lilla. C'est mignon et vif, et j'aime ce genre de dessin, que je trouve un peu satiriques. Ajouté à ça, une bonne dose d'humour. Parce que moi, ça me fait rire quand je vois que la fille refuse de porter le costume rose !
Il y a tout de même un mystère autour de ces graphismes et de l'histoire : POURQUOI Aya n'a pas de poitrine quand elle est force jaune alors que quand elle endosse le costume rose, elle fait un bon bonnet F ?! Bon après, j'imagine qu'il y a une bonne signification derrière ce mystère (rien que pour la scène où une fille conseille le gars force rose de rembourrer une éventuelle poitrine féminine).

Quant à l'histoire, je dois avouer qu'elle est assez simple, ce qui n'empêche pas de passer un bon moment, sans prise de tête. Bien que la vulgarité soit présente, elle ne gêne pas tellement que ça quand on sait que cette bande dessinée se destine plutôt à un public adulte. J'ai parfois tiqué, mais ça n'est pas non plus transcendant. 
En tout cas, j'ai beaucoup aimé les premiers p'tits monstres, surtout les ninjas-patates !

En bref : une agréable découverte que je suis contente d'avoir faite, car je sais qu'il ne me serait pas venu à l'idée de lire ce livre autrement (je suis plus mangas que BD).



En complément : le blog de Lilla.

vendredi 18 janvier 2013

Les Royaumes Invisibles 1,5 : Le Passage Interdit


Titre original : The Iron Fey, Winter's Passage
Titre français : Les Royaumes Invisibles, Le Passage Interdit
Auteur : KAGAWA Julie
Année de création : 2010
Genre : Féérique
Maison d'édition anglaise : Harlequin Teen
Maison d'édition française : Harlequin
Collection :  Darkiss
Date de publication en France : 2011

Note : Cette nouvelle se situe entre le tome 1 et le tome 2 et n'est disponible qu'en ebook. Cependant, un livre va paraitre cette année (ou l'année prochaine), regroupant les deux nouvelles parues à ce jour et la dernière qui va bientôt paraitre.

Résumé :
Meghan doit honorer la promesse qui lui a permis de sauver son frère, et retourner au Pays de Nulle Part sous l’escorte du prince Ash. Là, elle sera la captive de la Reine Mab, souveraine de la Cour d’Hiver. Mais tandis qu’elle et Ash s’enfoncent sur les terres du Grand Froid, un danger plus grand encore les guette et les traque…



Ma critique : 

Jusqu’à ce que je lise le tome 2, j’ai apprécié cette nouvelle. Mais en lisant ce dernier, je me suis rendue compte que celle-ci ne servait à rien, à part donner quelques précision sur la course-poursuite avec celui qu’on appelle « Le Chasseur ». On en parle dans le tome 2 à plusieurs reprises, si bien qu’on n’a pas besoin de lire la nouvelle.
Mais dans la mesure ou celle-ci ne comporte que quelques pages, ça passe. Dans le tome 2, Meghan est déjà dans le Tir-Na-Nog, sans qu’on sache son ressenti à son arrivée. Cette nouvelle est un pont entre le tome 1 et le tome 2. On retrouve Meghan à la fin du tome 1 qui suit Ash et on observe leur progression qui s’agrémente d’un nouvel ennemi inconnu. En tout cas, j’ai été contente de retrouver Grimalkin, qui me fait penser (j’imagine que c’est intentionnel) au Chat du Cheschire ^^ Et enfin on arrive au début du tome 2.

À lire si vous êtes avide de cette saga.


Les Royaumes Invisibles 1 : La Princesse Maudite


Titre original : The Iron Fey, The Iron King
Titre français : Les Royaumes Invisibles, La Princesse Maudite
Auteur : KAGAWA Julie
Année de création : 2010
Genre : Féérique
Maison d'édition anglaise : Harlequin Teen
Maison d'édition française : Harlequin
Collection :  Darkiss
Date de publication en France : 2011

Résumé :


Ethan a disparu…À la veille de son seizième anniversaire, Meghan découvre qu’on a enlevé son petit frère. Dans le même temps, elle apprend qu’elle est une fille fée, la princesse maudite d’un royaume invisible dont il lui faut franchir la porte si elle veut retrouver Ethan. Prête à tout, Meghan accepte de passer de l’autre côté du miroir au risque de sa vie. Et, sitôt transportée dans la forêt magique, elle voit se dresser en travers de sa route le prince Ash, le plus dangereux des êtres dangereux qui peuplent les royaumes invisibles…

Une nouvelle Alice…au pays des maléfices.




Ma critique : 
Un bon moment que ce livre m’attirait. Sa couverture est magnifique et c’est ce qui m’a séduite. Il a fallut ensuite que je lise le résumé pour être conquise. Je ne l’ai pas lu tout de suite, j’avais d’autres priorités et l’ai oublié. Puis je suis retombée dessus par hasard et ai décidé de le lire. Grand bien m’en fasse !

Meghan vient d’avoir 16 ans, l’âge idéale pour révéler des propriétés magiques. Elle se met d’un coup à voir les Fae et se rend compte que son meilleur ami se prénomme en réalité Robin Goodfellow, surnommé Puck, personnage de Songe d’une Nuit d’Été (que je n’ai pas lu, mais que je lirais certainement pour m’en faire une idée). Elle apprend également qu’elle est la fille du roi Oberon, appartenant à la même œuvre que Puck. De quoi bouleverser sa vie ! Sans oublier le séduisant Ash, prince ennemie qui n’hésiterait pas à la transpercer de son épée…

J’aime beaucoup l’univers créé par Julie Kagawa. On voyage en même temps que Meghan et on découvre les choses en même temps qu’elle (un peu logique vu que c’est elle la narratrice).

J’ai aimé ce livre, au point de vouloir lire la suite après l’avoir terminé. Et si je dois parler des points négatifs, les voici : l’héroïne est parfois trop nunuche et je n’aime pas trop cet aspect chez un personnage en générale. Elle s’entiche de Ash (of course !) et rentre dans une phase mielleuse du genre « C’est un ennemi ! Mais il est si séduisant ! Je ne sais pas ce que je ressens pour lui ! Je veux l’embrasser ! … ». Bref,  elle devient énervante.
En parlant de leur relation, je trouve que ça va trop vite. Un coup ils se détestent et quelques pages après, ils sont troublés l’un par l’autre. On ne peut même pas parler de coup de foudre, je n’en vois aucune trace… Tout ce qu’on a, c’est une phrase bien typique  « Tu lui ressembles… » - Ah bon ? Mais tu la connais depuis à peine 2 jours ! Enfin voilà, j’aurais voulu un peu plus de piquant ^^ Je ne dirais pas obstacles, puisqu’il y en a et qu’il y en aura. J’attends de lire les autres tomes en espérant que ce qu’il y a entre eux ne tombera pas dans la guimauve. Sans oublier qu’il y a ce pauvre Puck, destiné à tenir la chandelle (moi je suis là si tu veux ! … J’ai toujours eu un faible pour les personnages secondaires destinés à finir seuls alors qu’ils méritent tellement plus).

J’ai l’impression d’avoir été plus négative que positive… Mais détrompez vous, j’ai adoré le bouquin. 


Mercy Thompson, Retour aux Sources


Titre original : Mercy Thompson, Homecoming
Titre français : Mercy Thompson, Retour aux sources
Auteurs : BRIGGS Patricia, LAWRENCE David
Dessinateurs : TSAI Francis, WOO Amelia
Année de création : 2010
Genre : Bit-Lit 
Maison d'édition anglaise : Del Rey/Dabel Brothers
Maison d'édition française : Bragelonne
Collection :  Milady
Date de publication en France : 2011

Résumé :
« Les loups-garous peuvent être dangereux si vous êtes sur leur chemin. Ils ont un talent extraordinaire pour dissimuler leur véritable nature aux yeux des humains. Mais moi, je ne suis pas tout à fait humaine. »

Mercy Thompson n'est pas une fille ordinaire.
Mécanicienne, dure à cuire, elle n hésite pas à mettre les mains dans le cambouis. Et si vous la cherchez, elle se change en coyote. Un pouvoir bien pratique quand elle se retrouve plongée en pleine guerre des meutes de loups-garous, mais inefficace contre sa mère !


Ma critique :

Quand j’ai appris qu’une bande dessinée narrait l’arrivée de Mercy dans Tri-Cities, je me la suis aussitôt procurée ! Je trouve intéressant de voir sa rencontre avec le bel alpha du coin (Vous voyez de qui je parle ? Adam bien sûr !).
Dès qu’elle arrive, elle se retrouve au cœur d’un conflit de meute. Eh ben, elle se fourrait déjà dans les ennuis avant qu’on ne la connaisse ! Comme nous le savons, elle va se rendre au garage de Zee pour se faire embaucher. Là elle rencontrera Tad – notons que c’est la seule fois où on le « verra » physiquement, autrement que par téléphone – ainsi que Stefan, son ami vampire-qui-conduit-la-Mystery-Machine.

Seule note négative : les graphismes >.< Autant, je trouve Mercy superbe, autant j’ai été déçue par Adam… et surtout par Stefan ! Mais c’est quoi ce mort-vivant ? O.o Je trouve qu’il ne ressemble pas à l’idée qu’on se fait de lui en lisant le livre… J’ai été choquée et ai du m’y reprendre à deux fois avant de comprendre que c’était vraiment lui qui était dessiné ainsi…