dimanche 30 juin 2013

Bilan du mois de Juin

C'est l'heure du bilan !! Et ce mois-ci, j'ai fait une fois de plus privilégié les mangas huhu... Ça sent les vacances moi je dis héhé
Je comptabilise 93 mangas (et quelques oneshots), et 7 romans ce mois-ci \o/


J'ai lu :

Côté mangas

Marmalade Boy tomes 1 à 8, de Wataru Yoshizumi {relecture}
Fairy Tail tomes 1 à 32, de Hiro Mashima {relecture des tomes 1 à 14}


 Monochrome Animals tomes 1 à 9, de Ryoko Fukuyama
Les Vacances de Jésus et Bouddha tomes 1 et 2, de Hikaru Nakamura
Sailor Moon tomes 2 à 5, de Naoko Takeuchi
Love so Life tome 5, de Kaede Kouchi
L'Arcane de l'Aube tomes 3 à 11, de Rei Tôma
Zutto Suki Datta Kuse ni, de Kayura
Switch Girl!! tomes 19 et 20, de Natsumi Aida
Saiunkoku Monogatari tomes 1 et 2, de Yukino Sai et Yura Kairi
Strobe Edge tomes 9 et 10, de Io Sakisaka
Princesse Jellyfish tomes 4 et 5, de Akiko Higashimura
Papillon tomes 3 à 8, de Miwa Ueda
Crimson Prince tome 12, de Souta Kuwahara
La Fleur Millénaire tome 1, de Kaneyoshi Izumi
Special A tomes 7 à 9, de Maki Minami
Neko to Watashi no Kinyoubi, de Arina Tanemura
Private Teacher! tomes 1 et 2, de Yuu Moegi
7 Shakespeares tome 5, de Harold Sakuichi
Kataomoi no Mukougawa, de Yuu Yoshinaga
My One Third Boyfriend, de Ako Shimaki
One Piece tome 70, de Eiichiro Oda
Amour Sucré le SMS Mystère, de Xian Nu et Stephan Boschat



Côté romans

Harry Potter tomes 4 et 5, relecture, de J.K. Rowling
Tokyo Hearts, de Renae Lucas-Hall
Bansenshûkai, de Yasutake Fujibayashi
L'Élite, de Kiera Cass
Un amour peut en cacher un autre, de Stéphane Daniel
L'Apprenti Assassin, de Robin Hobb



Je suis en train de lire :

L'Assassin du Roi (Robin Hobb)
Des mangas ^^

J'ai acheté :

Love so Life 5, de Kaede Kouchi
Faster Than a Kiss 4, de Meca Tanaka
Et je crois que c'est tout.

J'ai reçu :

Bansenshûkai de Babelio et Albin Michel via masse critique
Un amour peut en cacher un autre, dédicacé par Stéphane Daniel, que j'ai gagné lors d'un tirage au sort

Objectifs de juillet :
(Autant faut-il que je les remplisse...)

Continuer le plus loin possible dans L'Assassin Royal
Finir les Harry Potter

Regarder Sword Art Online et Sonic X


Voilà ! Bon mois de juillet !!

Sailor Moon : Pretty Guardian

Titre original : 美少女戦士セーラームーン (Bishoujo Senshi Sailor Moon)
Titre français : Sailor Moon : Pretty Guardian
Mangaka : Naoko Takeuchi
Année de création : 2003 (version refaite)
Genre :  Shôjo, romance, magical girl, fantastique
Pays : Japon

Maison d'édition japonaise : Kodansha
Maison d'édition française : Pika Edition
Nombre de volumes parus au Japon : 12 (terminé)
Nombre de volumes parus en France : 6
Date de publication en France : 2012

Résumé :

Usagi est une jeune fille de 14 ans comme tant d'autres : elle aime dormir, jouer aux jeux vidéo, elle pleure pour un oui ou pour un non et elle ne se passionne pas pour ses études. Mais un beau jour, elle croise le chemin de Luna, un chat doué de parole qui va la transformer en une jolie justicière : Sailor Moon ! La voilà investie de plusieurs missions : elle doit identifier ses alliées, retrouver le légendaire Cristal d'Argent et protéger une certaine princesse... tout en luttant contre de mystérieux ennemis qui sont eux aussi à la recherche du fabuleux cristal aux pouvoirs fantastiques !


Ma critique :

Moi qui suis fan des magical girls, je n'ai jamais regardé Sailor Moon, étonnamment. Sans doute parce que j'avais à peine 1 an lors du début de sa diffusion... (je préférais regarder Saint-Seiya x)). Cette série m'a toujours intriguée, je sais que beaucoup de monde en parle comme la série de leur enfance, de la génération club Do', etc. Elle m'a toujours donné envie de la regarder. Et bien j'ai pu combler ça avec la nouvelle édition du manga revisitée par l'auteur.
Tout ce que je savais, c'est que Sailor Moon était une Magical Girl, mais je ne savais presque rien de son combat. Et je constate le scénario classique de la guerrière qui sauve notre planète d'éventuels envahisseurs. L'héroïne est un peu idiote mais sa personnalité change lorsqu'elle se transforme. En tout cas, j'aime beaucoup son caractère, et surtout sa relation avec Mamoru ! Bien qu'elle soit un peu rapide mais bon, on ne peut pas résister à son ancienne vie et à ses anciennes amourettes ^^" Ils m'ont un peu rappelé Maron et Chiaki de Kamikaze Kaitou Jeanne *_*
Les dessins sont plutôt pas mal pour l'époque (1995) et on retrouve bien les lignes directives du shôjo dans les traits. Les illustrations couleurs sont très jolies, et les couvertures assez sobres également.
Quant au contenu, je le trouve juste bien, il y a beaucoup d'action et on ne tergiverse pas. En somme, on n'a pas le temps de s'ennuyer pendant la lecture, on rentre directement dans l'action sans en ressortir. Rien n'est laissé au hasard, il y a juste ce qu'il faut, aucune scène inutile et mièvre. Au début, je pensais que je n'allais pas mettre beaucoup d'entrain pour lire un tome aussi volumineux (18 tomes condensés en 12, forcément, le volume varie !) mais en fait pas du tout, ça se lit tout seul et sans prise de tête.
Un bon shôjo pour les nostalgiques et ceux qui ne connaissent pas :-)



Ce manga fait parti de mon Challenge ABC Mangas ^^


mardi 25 juin 2013

Top Ten Tuesday (21)




Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon un thème littéraire défini.
Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français par Iani.

Le thème de cette semaine : 
Le top 10 des livres lus en 2013 jusqu'à maintenant
(Heureusement qu'il y'a les bilans du mois et mon carnet de lecture x))

1. Mercy Thompson, Patricia Briggs
Tomes 1 à 6

2. La Sélection, Kiera Cass

3. Les Chroniques de MacKayla Lane, Karen Marie Moning
Tomes 1 à 5

4. Kate Daniels, Ilona Andrews
Tomes 1 à 5

5. Attachement, Rainbow Rowell




Côté mangas :

6. Arata, Yû Watase
Tomes 2 à 14

7. L'Arcane de l'Aube, Rei Toma
Tomes 4 à 10 

8. Monochrome Animals, Ryoko Fukuyama
Tomes 1 à 9

9. Papillon, Miwa Ueda
Tomes 1 à 8

10. Alice au Royaume de CoeurQuinRose - Soumei Hoshino
Tomes 1 à 6




lundi 24 juin 2013

L'Arcane de l'Aube

Titre original : 黎明のアルカナ (Reimei no Arcana)
Titre français : L'Arcane de l'Aube
Mangaka : Rei Toma
Année de création : 2009
Genre :  Shôjo, romance, aventure, fantastique
Pays : Japon

Magazine de prépublication : Cheese!
Maison d'édition japonaise : Shogakukan
Maison d'édition française : Kaze Manga
Nombre de volumes parus au Japon : 13 (terminé)
Nombre de volumes parus en France : 11
Date de publication en France : 2011

Note : Série gagnante du Tournoi Shôjo 2011

Résumé :

Nakaba, princesse de sang royal, est envoyée en pays ennemi accompagnée de son unique serviteur, Loki, afin d'épouser leur prince et ainsi garantir la paix entre les deux royaumes. Rencontrant son mari pour la première fois le jour de son mariage, la jeune fille, malgré sa grande beauté, est tout de suite rejetée par son époux du fait de sa chevelure rousse, apanage des gens du peuple, alors que les rois se targuent d'une crinière d'ébène. Dans cet environnement hostile où les intrigues de cour peuvent être fatales, l'étrange pouvoir qui sommeille en Nakaba émerge doucement…



Ma critique :



J'avais eu un gros coup de coeur pour cette série lorsqu'elle venait tout juste de sortir. C'est un bon shôjo qui plaira autant aux filles qu'aux garçons. En effet, on le qualifie de shôjo, mais on y trouve beaucoup d'actions, de fantastique et d'aventure. On perçoit surtout les conflits politiques de notre société exposés dans cette lutte entre les différents peuples (humain et semi-humain). On trouve également du fantastique en ce qui concerne les arcanes. Certaines personnes les possèdes, et toutes sont différentes des unes des autres (on peut percevoir les émotions, utiliser le pouvoir du feu, ...). Nakaba possède l'arcane de l'aube, un don de prédiction qui lui permet de changer le cours des évènements mais avec un prix à payer. Cette arcane est rare, seul le peuple de son père la possède. Et c'est pourquoi Nakaba a les cheveux roux et est reniée par sa famille royale (du côté de sa mère). Mais étant de sang royal, son grand-père l'utilise pour conclure une alliance avec le royaume de Belquat où elle épousera le prince Caesar. Celui-ci apprendra peu à peu à connaitre Nakaba et à éprouver de l'affection pour elle, sans pour autant apprécier Loki, le serviteur semi-humain de la jeune fille.
Ce qui me plait dans ce shôjo, en plus des magnifiques graphismes, c'est le fait que l'on ne tombe pas dans le niais et le shôjo banal. Dès le début, on nous montre une héroïne forte qui a vécu beaucoup de choses. Celle-ci n'est pas niaise ni idiote, et on ne peut que l'apprécier, malgré qu'elle ne connait pas grand chose à la vie, ayant été enfermée des années dans une tour extérieure au château de son grand-père. L'intrigue autour des arcanes et des origines de Nakaba est également un bon élément qui en fait un manga intéressant.
Tous les personnages recèlent une part de mystères et l'intrigue est très bien ficelée.
Et puis les graphismes... Magnifiques (comment ça je me répète ?) ! Même sans connaitre l'histoire, je me suis jetée dessus rien qu'en voyant la couverture. Les pages de chapitres sont juste superbes.

Un excellent shôjo que je place dans mes coups de coeur ! Je ne lui ai trouvé aucun défault, voilà pourquoi ma chronique est plus courte par rapport aux autres shôjos chroniqués.



jeudi 20 juin 2013

L'Élite

Titre original : The Elite
Titre français : L'Élite
Auteur : Kiera Cass
Année de création : 2013
Genre : Dystopie
Maison d'édition anglaise : Harper Teen
Maison d'édition française : Robert Laffont
Collection :  R
Date de publication en France : 2013

Résumé :

Elles étaient trente-cinq candidates, elles ne sont plus que six…

Ces jeunes filles font désormais partie de l’Élite et chacune est prête à tout pour conquérir le cœur du Prince Maxon et être couronnée Princesse d’Illéa.
La Sélection de 35 candidates s’est réduite comme peau de chagrin, et désormais l’Élite restante n’est plus composée que de 6 prétendantes. L’enjeu pour ces jeunes filles ? Convaincre le Prince Maxon, le Roi et la Reine ses parents, qu’elles sont les mieux à même de monter sur le trône d’Illéa, cette petite monarchie régie par un strict système de castes et déchirée par deux factions de rebelles qui veulent la faire tomber.
Pour America Singer, la donne est encore plus compliquée : ses sentiments pour Maxon viennent se heurter à son amour d’enfance pour Aspen, garde royal qui hante les couloirs du palais, et à son sens aigu de la justice trop souvent déçu par les décisions royales… Entre intrigues de cour, dilemmes tragiques et loyautés divisées, America navigue à vue dans la tourmente, en quête de la décision qui changera à jamais sa vie…

Ma critique : 

Une fois de plus, j'ai dévoré ce tome de La Sélection, mais une fois de plus ce ne fut pas un coup de coeur. C'est assez bizarre d'ailleurs, puisque c'était impossible pour moi de lâcher ce livre que j'ai beaucoup aimé lire... Par ailleurs, j'ai refermé le livre il y a 10 minutes, et je suis déjà en train de le chroniquer (je n'ai pas le réflexe de le faire tout de suite après la lecture, par flemme x)). Kiera Cass doit avoir un don pour captiver ses lecteurs.

Et contre toute attente, j'ai préféré ce tome 2 au premier. Je n'ai pas lu énormément d'avis sur le livre mais j'ai vu que beaucoup le trouvait plutôt décevant par rapport au premier. C'est vrai, on n'en sait toujours pas plus sur les Renégats et on a un peu l'impression que l'histoire n'avance pas avec notre America très indécise... MAIS ! Je trouve justement que c'est plus intéressant, je trouvais que le premier tome était un peu trop guimauve... Tout allait bien, America et Maxon étaient des âmes soeurs parfaits, aucun défault, ... Et bien non. Donc oui, America est indécise parce qu'elle hésite entre le beau Axen et le royal Maxon. C'est assez normal, quand on voit les deux phénomènes... Moi qui n'aimais pas du tout Aspen dans le tome 1, j'ai du revoir mon jugement, et je me suis même surprise à penser qu'America serait mieux avec lui... Alors que je soutiens le America x Maxon ! Mais voilà, Kiera Cass nous fait un peu tourner en rond. Et America est trèèèèèès agaçante à changer d'avis tous les deux jours... Dès que Maxon fait quelque chose qui lui plaise ou non, hop, elle choisit de jeter son dévolu sur Aspen... pffff... Et quand Maxon fait la même chose (=aller voir ailleurs), elle lui fait des scènes alors qu'elle n'en a aucun droit... Pauvre Maxon quoi...

Et Maxon ! Maxon, un personnage très énigmatique. Si je n'avais pas lu la nouvelle The Prince, je crois que j'aurais eu énormément de mal à saisir son personnage. Si on ne connait pas sa pensée, ce personnage apparait comme insaisissable. Parce qu'on ne le voit qu'à travers le regard d'America, et il apparait comme elle le voit -> quelqu'un avec une pensée impénétrable. On ne sait jamais ce qu'il pense, pourquoi il agit comme tel, ou même ce qu'il attend d'America. Parce qu'elle le fait attendre... Moi j'aurais laissé tomber et je l'aurais virée je crois... Parce que l'indécision qu'elle fait preuve à son égard le fait vraiment souffrir.

Mais passons cet aspect sentimental du livre. Bien qu'énervante sur ses sentiments, America n'en demeure pas moins une héroïne qui a du panache ! Ses excès de colère et de rébellion lui donnent vraiment du charme, et contrairement aux autres Sélectionnées, elle ne se laisse pas influencer. Elle aurait même plutôt tendance à influencer. Sauf que... agir comme cela ne lui apportera pas que des amis... Je pense au père de Maxon, le bon vieux roi d'Illéa *ironie* À chacune de ses interventions, je vois la tête du futur acteur et il m'énerve encore plus !! (pour ceux qui ne regardaient pas, il jouait le père du Roi Arthur dans la série Merlin et c'était un vrai con imbu de sa personne !! Ce rôle est fait pour lui...)

Ce qui me déçoit par contre, c'est qu'on n'ait pas plus d'informations sur les Renégats et toutes les rebellions... Parce que c'est vachement intriguant ! Même cette histoire de carnet de l'ancien roi qui se révélait être un dictateur... On a quoi, 3-4 petits paragraphes dans tout le roman... J'aimerais beaucoup que cette intrigue soit plus développée. Les passages de rebellions sont ceux qui m'ont le plus tenue en haleine et m'ont apportés le plus de questions sans réponses (comme la fille qui s'est inclinée là... J'ai quelques théories mais aucun indice, rien...). 
Et un fait que j'avais déjà remarqué dans le premier tome et qui me fait assez "rire", c'est qu'il y a souvent des attaques de Renégats au château, voire même deux jours de suite... Et là tu te dis "Mais comment ils font ? Ils sont tous déjà infiltrés ou quoi ?! La ville est encore mieux protégée que ça !" xD

Un tome 2 vraiment sympathique qui se rapproche encore plus du coup de coeur que le premier (les hésitations d'America m'ont trop énervée... donc pas coup de coeur mais pas loin).
Aaaaah j'espère que le tome 3 nous décrira bien la situation, qu'il ne sera pas bâclé >_<


Papillon

Titre original : パピヨン-花と蝶- (Papillon - Hana to Chô)
Titre français : Papillon
Mangaka : Miwa Ueda
Année de création : 2007
Genre :  Shôjo, school life, romance
Pays : Japon

Magazine de prépublication : Bessatsu Friends
Maison d'édition japonaise : Kodansha
Maison d'édition française : Pika Edition
Nombre de volumes parus (série terminée) : 8
Date de publication en France : 2012

Résumé :

Ageha et Hana sont deux jumelles diamétralement opposées. La triste Ageha est transparente aux yeux des autres, et la joyeuse Hana attire l’attention de son entourage. À cela s’ajoute le fait qu’Ageha aime secrètement Ryûsei, son ami d’enfance qui fréquente le même lycée. Conseillée par un mystérieux jeune homme, elle décide de tenter sa chance, mais Hana, déterminée à ne pas lui laisser Ryûsei, lui met en premier le grappin dessus !


Ma critique :

Un bon shôjo que je ne pensais pas autant apprécier. Il se distingue notamment par le fait que nous suivons l'aventure de deux jumelles qui semblent avoir toutes les deux un complexe d'infériorité vis-à-vis de l'autre. Nous suivons Ageha qui se sent inférieure à sa soeur car elle fut élevée par sa grand-mère tandis que sa soeur restait avec ses parents. Face à cette situation, elle a toujours eu l'impression d'être une étrangère aux yeux de ceux-ci, mais en est-il vraiment ainsi ? L'histoire débute avec Ageha qui rencontre le psychologue stagiaire de son école, un jeune homme attrayant qui lui dit de croire en elle et d'assumer son amour pour Ryûsei, son ami d'enfance. Il lui propose par exemple de crier "je veux sortir avec Ryûsei" ce que la jeune fille n'hésite pas à faire à la surprise du psychologue. Peu après, le lycée va connaitre son histoire mais rien de négatif n'en ressortira, puisque le sgens vont avoir tendance à l'approcher et elle va ainsi se faire de bonnes amies. Grâce aux conseils de Kyuu-chan, Ageha - renommée chrysalide car son prénom signifie papillon (notons que sa soeur Hana a un prénom qui signifie fleur ^^ Quels parents poétiques !) - va commencer à changer petit à petit et essayer de se rapprocher de Ryûsei. Mais c'ets sans compter sur les manigances de sa soeur Hana qui sort avec Ryûsei dès qu'elle a connaissance de l'amour de sa soeur. Ageha, démoralisée va trouver du réconfort auprès des conseils de Kyuu-chan. Est-elle vraiment amoureuse de Ryûsei ?
Des graphismes très soignées, du bishônen à volonté... Que demande le peuple ? Ah ce cher Kyuu-chan, dès le début, on sait qu'il va avoir un rôle important ^^ J'aime beaucoup l'évolution de sa relation avec "Chrysalide", je les trouve trop mignons tous les deux ! Même si Ageha m'a énervée quelques fois, en arrivant toujours aux mauvais moments et en se faisant pleiiiin de films (mais les scènes mignonnes qui s'ensuivent m'ont vite réconciliée avec elle ^^). L'amour et les relations fraternelles sont vraiment au coeur du manga, parce qu'en plus de suivre les aventures amoureuses d'Ageha, on découvre les relations tumultueuses qu'elle entretient avec Hana. Le deux filles sont convaincues que l'autre lui a pris ce qu'elle a de plus cher, et Hana fait mener une vie infernale à Ageha, parce qu'en tant que jumelle, elle s'amuse parfois à prendre sa place pour provoquer des qui-pro-quo... Quelle peste ! Elle me fait penser à la soeur d'Alice dans Alice 19th (Yû Watase)...
Et puis, "Chrysalide" est un surnom qui sied à merveille à Ageha. Parce qu'entre le début et la fin du tome 1, elle change radicalement, et encore plus dans les tomes suivants. Quelle métamorphose ! On a hâte de la voir se transformer en "Ageha" (=papillon).

Un shôjo très mignon que j'ai dévoré en quelques jours ! Avis aux amatrices de romance et un peu fleur bleue. Les 8 tomes s'enchaînent à une vitesse folle ! Je crois que ce manga se rapproche très fortement du coup de coeur (sachant que je place la barretrès très haute quand il s'agit de mangas).

Princess Jellyfish

Titre original : 海月姫 (KurageHime)
Titre français : Princess Jellyfish
Mangaka : Akiko Higashimura
Année de création : 2009
Genre :  Jôsei, romance, comédie
Pays : Japon

Magazine de prépublication : Kiss
Maison d'édition japonaise : Kodansha
Maison d'édition française : Akata (Delcourt)
Nombre de volumes parus au Japon : 11
Nombre de volumes parus en France : 8
Date de publication en France : 2011

Existe en anime : Oui

Résumé :

Tsukimi Kurashita, fan hardcore de méduses, s’installe à Tokyo avec le projet de devenir illustratrice. Elle emménage dans la résidence Amamizu qui a la particularité de n’être habitée que par des filles otaku, et bien évidemment, d'être interdite aux hommes ! Alors qu’un soir, Tsukimi sort pour rendre visite à une adorable médusette enfermée dans un minuscule aquarium, son destin va être bouleversé par sa rencontre avec une fille bien trop « fashionable » pour être vraie !


Ma critique :


Un manga très amusant qui raconte la vie des "amar" de la résidence Amamizu, ces filles
que l'on qualifie de "moisie" car elles se consacrent pleinement à une passion peu commune. Une des règles de la résidence est de n'amener aucun garçon ! Sauf que voilà, Tsukimi, notre héroïne qui a une passion pour les méduses, va s'approcher de trop près d'une "humanus coquetta" et découvrir qu'il ne suffit que d'une perruque et d'un peu de rembourrage pour se faire passer pour une fille. Kuronosuke, quant à lui, s'ennuie un peu. Fils d'un politicien et plein de succès auprès des filles, il trouve en Tsukimi - qui semble avoir peur de lui comme toute bonne amar qui se respecte - une personnalité attachante et peu ordinaire, et il décide de passer du temps avec elle afin de s'amuser : comme la relooker par exemple afin qu'elle ressemble à une jeune fille de bonne famille. C'est sans compter son frère Shô, qui trouve en la Tsukimi transformée une personne très pure.
Problème dans ce petit monde presque parfait : la résidence Amamizu est vouée à être détruite pour un projet immobilier, il faut donc trouver des fonds pour pouvoir l'acheter, ce que s'entête à faire Kuronosuke qui a trouvé un endroit où passer le temps. Et quoi de plus créatif que les méduses ? :)

Ce manga n'est pas un shôjo, mais un jôsei (jôsei est un genre qui se destine plus pour la jeune adulte, la femme au foyer). Cependant, il peut aussi bien se lire comme un shôjo, je le placerais plus entre les deux (surtout quand on compare avec d'autres jôsei). Les graphismes sont d'un style très différent de ce que l'on a l'habitude de lire, c'est d'abord ce qui m'a un peu rebutée, je trouvais que ça ressemblait beaucoup au manga Lollipop. Mais comme pour celui-ci, j'ai tenté le coup, et j'ai adoré.
La particularité de ce manga n'est pas cette histoire d'amour complexe entre Kuro et Tsukimi, elle réside plutôt dans l'humour dégagée par ce manga. En effet, on trouve vraiment des phénomènes dans ce livres ! Les amars à elles seules se suffisent : on a une fanatique de trains, une fanatique des "vieux", une fanatique des poupées et kimono traditionnels, et une fanatique de la période historique des 12 dragons (je crois), ainsi qu'une mangaka de Boy's Love ui ne communique que par des feuillets au travers la porte de sa chambre. Les réactions assez atypiques de ces personnages auront peut-être tendance à énerver un peu au début, mais on s'y habitue tellement vite, et ce serait tellement dommage de ne pas les voir beaucoup avec leurs réactions poussées à l'extrème (la fanatique d'histoire me fait beaucoup rire à toujours crier et faire des gestes).

En résumé : un excellent manga, une très bonne découverte que je suis heureuse d'avoir faite. Il me tarde de lire la suite !

mercredi 19 juin 2013

Bansenshûkai suivi de 100 poèmes Ninja

Titre original : 萬川集海 - Bansenshûkai
Traduction : Dix mille rivières se rassemblent dans la mer (équivalent de notre "les petits ruisseaux font les grandes rivières")
Titre français : Bansenshûkai suivi de 100 poèmes Ninjas
Auteur : Yasutake Fujibayashi, Ise Saburô Yoshimori
Traduit par : Axel Mauer
Année de création : 1676
Genre : Japon, Ninja, Histoire
Maison d'édition française : Albin Michel
Date de publication en France : 2013

Résumé :

Dans le Japon traditionnel, l'art de la guerre ainsi que les rapports sociaux étaient officiellement régis par le bushidô, le code d'honneur des samouraïs ; mais le bushidô avait un pendant plus secret : l'art du ninjutsu. Les ninja, experts en infiltration, renseignement, espionnage et contre-espionnage, s'ils n'étaient pas tenus par le bushidô, n'en possédaient pas moins des valeurs et une tradition qui les distinguaient des simples voleurs. Leur art, invisible autant qu'indispensable, se transmettait au sein d'écoles secrètes et se fondait sur quelques rares manuels écrits en langage codé. 

Le Bansenshûkai, rédigé par le maître ninja Fujibashi Yasutake en 1676, est le plus monumental et le plus révéré de ces recueils, aux côtés du Shôninki. Resté secret jusqu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il traite en 10 cahiers des techniques d’espionnage, de la fabrication des explosifs, etc., mais aussi des principes éthiques et spirituels du ninjutsu dans ses deux premiers cahiers, qui sont traduits ici par Axel Mazuer, auquel on doit déjà la traduction du Shôninki. L’ouvrage est complété par un autre classique de la littérature ninja, les 100 poèmes de Yoshimori. Cette version commentée du Bansenshûkai, enfin disponible en français, intéressera autant les amateurs d'arts martiaux et de stratégie que les passionnés de culture japonaise.

Ma critique :

Merci aux éditions Albin Michel et à Babelio grâce à qui j’ai pu lire le « Bansenshûkai suivi de 100 poèmes Ninjas » dans le cadre du dernier masse critique. J'en fus très heureuse puisque ce fut mon premier choix dans la liste : la couverture et l'aspect tradition du Japon étant mis en avant, je ne pouvait que m'y arrêter ! 

Et ce ne fut pas une déception, loin de là ! 
Le Bansenshûkai est un recueil qui reprend tout ce qu'il y a à savoir sur les ninjas, le ninjutsu et le code d'honneur de ceux-ci, le nindo. on ne parle pas ici de samuraï, puisqu'on insiste bien pour les différencier, que le samuraï vit et meurt pour l'honneur de son maître, tandis que le ninja a le devoir de suivre ce qui lui semble juste et vivre et mourir pour ça.
Ce livre aborde les 3 premiers cahiers du Bansenshûkai, qui correspondent au code moral du ninja, en abordant les difficiles questions de la vie et de la mort, en passant par les 5 éléments (j'ai remarqué beaucoup de "5 ..." dans ce livre) et par ce qui constitue le ninjutsu. On parle beaucoup des traditions d'époques, avec une explication quant aux origines chinoises.
J'ai par ailleurs trouvé très intéressant que les caractères et mots soient bien expliqués et traduits, car nous ne sommes pas tous bilingue français/japonais, ce qui peut aider. et on peut retrouver plusieurs sens pour chaque caractère (j'ai pu m'amuser à en reconnaitre quelques uns). 

Le Bansenshûkai aborde beaucoup de thèmes relatifs à l'époque tout en passant par une période historique (on parle de plusieurs ères, comme l'ère Sengoku, l'ère Edo, etc.). On retrouve beaucoup de personnalités historiques à travers ce roman (Ieyasu Tokugawa, Oda Nobunaga, Uemura Jenshin, etc.). Toutes ces pensées philosophiques passent par plusieurs courants, comme le confucianisme (Confucius est énormément cité dans l'ouvrage) et le taoïsme (on reprend beaucoup l'Art de la Guerre et d'autres ouvrages de référence chinois). J'ai beaucoup aimé cet aspect assez philosophique en fin de compte et je ne me suis pas ennuyée un seul instant pendant cette lecture ! 
Mon seul regret, c'est qu'il n'y ait pas les autres cahiers ^^ J'aurais bien aimé lire les cahiers qui abordent les techniques ninjas, comme l'infiltration, la stratégie, etc. Mais lire ce qui concerne le ninjutsu et Shôshin (Droiture de l'esprit, "shin" voulant dire le coeur, ici veut dire "esprit") fut très très intéressant.
Un fait intéressant à noter est que c'est la première fois que le Bansenshûkai est édité et traduit en dehors du Japon. Merci au traducteur !


Suite au Bansenshûkai, on trouve un recueil de 100 poèmes ninjas, qu'on suppose de Yoshimori (au moins la plupart). La forme de ces poèmes est en 5-7-5-7-7 (syllabes), ce qui en fait un peu l'ancêtre du Haïkus, qui n'a gardé que 5-7-5. Pour notre grand plaisir, ces poèmes sont d'abord écrits en romaji (la transcription des caractères japonais avec notre alphabet) puis traduit ensuite en français (pour moi qui essaie d'apprendre le japonais, c'est intéressant !). Un poème correspond à une page, ce qui fait des pages très aérées et très agréables à la lecture. Chaque poème retrace un passage de la vie du shinobi, que l'on pourrait aussi bien utiliser que le Bansenshûkai.

Un exemple de poème ninja :

Kakoide ni
Karasu no koe no
Kikoyuru wa
Han naruzo yoki
Chô wa tsutsuhime

Au sortir de la demeure
Cris du corbeau
En nombre impair bon augure
En nombre pair mauvais augure

Un passage du Bansenshûkai que j'ai beaucoup aimé :

"Il en est de même pour le shinobi talentueux : sa sagesse est immense comme le Ciel, et il tire les ficelles dans l'ombre. On ne peut donc l'appréhender. Quand on le croise, il apparaît comme un homme sans intelligence. Son secret est solide comme la Terre et profond comme un gouffre, si bien que notre perspicacité ne le mettra jamais au jour."

mardi 18 juin 2013

Strobe Edge

Titre original : ストロボ・エッジ
Titre français : Strobe Edge
Mangaka : Io Sakisaka
Année de création : 2007
Genre :  Shôjo, drame, school-life, romance
Pays : Japon

Magazine de prépublication : Betsuma
Maison d'édition japonaise : Shûeisha
Maison d'édition française : Kana
Nombre de volumes parus (série terminée) : 10
Date de publication en France : 2011

Résumé : 

Ninako est une jeune lycéenne sympa et naturelle. Un jour, elle croise dans le même train Ren, l’idole de son lycée. Ninako ne va pas faire exception, elle va tomber sous le charme de son camarade. Cependant, Ren a déjà une petite amie : Mayuka, un superbe mannequin. Celle-ci est la grande sœur de Daiko, l’ami d’enfance de Ninako.

Daiko est secrètement amoureux de Ninako même si toute sa classe s’en est rendu compte. Il va déclarer sa flamme à la jeune fille qui va malheureusement le rejeter.
Ninako va-t-elle sortir avec Ren ? 
Que va faire Daiko après le rejet de Ninako ? Comment les sentiments de nos protagonistes vont évoluer ?


Ma critique :

La couverture de ce manga est assez attirante, elle donne un sentiment de fraicheur et nous invite à lire le livre. Ce que j'ai fais, après avoir été une fois de plus séduite par les graphismes de Io Sakisaka (j'ai adoré Ao Haru Ride).

Ma première impression fut un peu décevante. Je trouvais un peu tiré par les cheveux les réactions de l'héroïne qui s'est révélée un peu niaise dès le départ. En effet, elle n'a jamais été amoureuse et comme elle s'entend bien avec son meilleur ami qui est amoureux d'elle, elle se dit "peut-être que ça veut dire que je suis amoureuse de lui ?" et ça, ça ne m'a pas plu, on ne décide pas de ça sur un coup de tête enfin ! Mais arrive ensuite Ren, le beau gosse du lycée, avec qui elle va faire plus ample connaissance dans le train, et qui va se révéler plus abordable qu'au lycée où il est toujours entouré.
Naturellement, Ninako va découvrir plus en profondeur le caractère empli de gentillesse de ce personnage et va en tomber amoureuse. C'est là que le manga devient intéressant, puisqu'elle va découvrir ce qu'est être amoureuse, les joies et les peines que ça engendre, etc. 
Et chose intéressante : Ren a déjà une petite amie qui n'est autre que la soeur du meilleur ami de Ninako. En fait, le plus intriguant, c'est que logiquement, on se dit que Ninako va finir avec Ren. Et là, on se demande comment ça va se passer puisque Ren semble très heureux avec sa copine visiblement, même s'il ressent également quelque chose pour Ninako...

J'ai lu les 8 premiers tomes, mais je vais éviter les spoils. Toutefois, je peux dire que j'ai commencé à apprécier notre héroïne, qui se révèle être un personnage assez drôle. Et surtout, surtout, j'adooooore les personnages secondaires ! Comme ce cher Ando, que je trouve troooop mignon ! Personnage typique qui va tomber amoureux de l'héroïne et qui va se prendre un râteau (quoi que, on ne sait jamais), un peu comme Nakatsu dans HanaKimi (bizarrement, j'ai toujours un gros faible pour ces personnages ce qui implique je sois toujours déçue qu'ils ne soient pas choisis par l'héroïne TT^TT). Et un personnage qui m'a fait énormément rire, c'est le responsable des troisième année xD Il est assez chelou, et le voir arriver à l'infirmerie en chantant "Croûûûte croûûûûte croûûûûte" est assez drôle x) Un personnage haut en couleur !
Et pour illustrer ça, je vous mets un extrait qui m'a fait rire pendant plus de 15 minutes... (j'ai un humour particulier ^^)



En bref : un très bon manga si on prend la peine d'aller au delà du tome 1 ^^

Top Ten Tuesday (20)

Ça fait longtemps que je n'ai pas participer au TTT :O J'étais très occupée les mardi ces dernières semaines, avec le stage et les soutenances, plus le fait que je n'avais Internet que via mon téléphone ^^" Ça m'a manqué :D




Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon un thème littéraire défini.
Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français par Iani.

Le thème de cette semaine : 
Les 10 livres à lire cet été
(cet été, c'est-à-dire dans quelques jours ? On ne dirait pas, avec ce temps...)



1. L'Assassin Royal, Robin Hobb
Que je veux absolument lire *_*

2. Harry Potter, J.K. Rowling
En anglais siouplait ! ^^ Je les relis en français puis je les lis en anglais cet été.

3. Les Vampires de Chicago, Chloé Neill
Parce qu'ils sont dans ma liseuse depuis janvier, mais que je n'ai toujours pas trouvé le temps de les lire (il y a tellement de livres à liiiiiiiire >w<) !

4. Fairy Tail, Hiro Mashima
Je me suis arrêtée au tome 17 (je lisais les scans et comme il fut licencié il y a quelques années, je n'ai pas pu continuer à lire la prépublication), et je n'ai pas repris depuis. Pourtant j'adore ce manga, il faut que je m'y remette !!

5. Fruits Basket, Natsuki Takaya
À relire celui-là (même si ça va faire la 6ème fois -w-) ! Parce que quand je pense à l'été, je pense à Fruits Basket (le printemps aussi me fait cet effet là). Aller savoir pourquoi... Sans doute parce que quelques tomes sont consacrés aux vacances, à la plage et aux sorties scolaire ?

6. Louis le Galoup, Jean-Luc Marcastel
J'ai déjà lu le tome 1 mais j'aimerais beaucoup lire les 4 suivants, et comme ils sont à la bibliothèque, je vais en profiter ! En plus, j'ai un joli marque-page dédicacé de l'auteur et un joli dessin de l'illustrateur :3

7. Le Livre Perdu des Sortilèges, Deborah Harkness
Ça va faire un an qu'il est dans ma PAL... Je crois que j'ai peur d'être déçue, j'ai lu des critiques positives mais aussi négatives...

8. 9. 10. Persuasion, Mansfield Park et Northanger Abbey, Jane Austen
Parce que j'adore Jane Austen tout simplement ! Je n'ai pas encore lu ces trois là.


Qu'allez-vous lire cet été ?
Bon mardi !

dimanche 16 juin 2013

Hiyokoi

Titre original : ひよ恋
Titre français : Hiyokoi
Mangaka : Moe Yukimaru
Année de création : 2010
Genre :  Shôjo, comédie, school-life, romance
Pays : Japon

Magazine de prépublication : Ribon
Maison d'édition japonaise : Shûeisha
Maison d'édition française : Panini Manga
Nombre de volumes parus au Japon : 10
Nombre de volumes parus en France : 6
Date de publication en France : 2012

Existe en anime : Oui, un OAV de 23 minutes

Résumé : 
D’un côté, prenez Hiyori, une jolie lycéenne craintive et hyper-sensible. Du haut de ses 1m40, elle retourne courageusement en classe après un an d’absence (elle a été hospitalisée suite à un grave accident). De l’autre, le très populaire Hirose. Apprécié de tous ses camarades, il domine le lycée de ses 1m90. Mettez-les dans la même classe et vous obtiendrez un joli petit couple que tout sépare. Le jour et la nuit ! Voilà un shôjo marrant et dynamique, un petit chef-d’œuvre qui restera dans le cœur des lecteurs.


Ma critique :

Ma curiosité a été attisée quand j'ai vu que ce manga avait gagné le tournoi shôjo organisé par Manga News. Je dois dire que j'avais été trèèèèèèès déçue qu'il batte Love so Life en demi-finale, puisque j'adore ce manga (et avant ça, il a battu Faster Than a Kiss, un autre de mes coups de coeur >_<). Je voulais donc voir pourquoi lui et pas Love So Life ? Et là, je me suis rendue compte que ceux qui ont voté pour lui ne devait pas avoir la chance de connaitre Love So Life... Parce que ça n'a rien à voir !!
J'aime bien Hiyokoi, mais pas au point de voter pour lui, l'histoire est d'un banal... 
Scénario typique que l'on retrouve dans tout shôjo, sans compter une héroïne assez ennuyante par sa timidité (étant moi-même très timide, je trouve que là, c'est abusé !). Toujours très peureuse quand elle parle aux autres qui la trouvent alors mignonne... Moi j'ai tendance à ne pas aimer ce genre d'héroïne... Qui pleure pour un rien... M'enfin, c'est souvent comme ça avec les héroïnes de shôjo... Elle me fait penser à Sawako, sauf que j'aime bien Sawako x)
Et puis comparé à Love so Life, qui est beaucoup plus original... Je ne peux m'empêcher de les comparer à cause de ce tournoi, qui me reste en travers de la gorge... Je ne comprends toujours pas... Bon, chacun ses goûts mais voilà...

Bon après, je ne dis pas que j'ai pas aimé, au contraire, j'ai passé un bon moment avec ce manga. Le personnage principal masculin, Yuushin, est super, populaire, beau et drôle (là encore, typique des shôjo), ce qui donne un attrait non négligeable à l'histoire. Les personnages secondaires, comme Ritsuka et Kou, sont également supers, je les aime beaucoup, plus que l'héroïne en tout cas. Bon, en fait, le seul défaut que je trouve à ce manga, c'est l'héroïne... Heureusement qu'elle s'améliore un peu par la suite...
En tout cas, les graphismes sont superbes ! Ça me donne envie de découvrir les autres oeuvres de l'auteur.
J'aime aussi beaucoup le jeu de mots du titre. Notre héroïne s'appelle Hiyori, et Yuushin s'amuse à la surnommer Hiyoko, qui veut dire "poussin". Donc Hiyoko, mélangé à Koi qui signifie "amour" donne Hiyokoi ^^ Parce que notre héroïne va petit-à-petit s'engager dans les chemins de l'amour.