jeudi 20 juin 2013

Princess Jellyfish

Titre original : 海月姫 (KurageHime)
Titre français : Princess Jellyfish
Mangaka : Akiko Higashimura
Année de création : 2009
Genre :  Jôsei, romance, comédie
Pays : Japon

Magazine de prépublication : Kiss
Maison d'édition japonaise : Kodansha
Maison d'édition française : Akata (Delcourt)
Nombre de volumes parus au Japon : 11
Nombre de volumes parus en France : 8
Date de publication en France : 2011

Existe en anime : Oui

Résumé :

Tsukimi Kurashita, fan hardcore de méduses, s’installe à Tokyo avec le projet de devenir illustratrice. Elle emménage dans la résidence Amamizu qui a la particularité de n’être habitée que par des filles otaku, et bien évidemment, d'être interdite aux hommes ! Alors qu’un soir, Tsukimi sort pour rendre visite à une adorable médusette enfermée dans un minuscule aquarium, son destin va être bouleversé par sa rencontre avec une fille bien trop « fashionable » pour être vraie !


Ma critique :


Un manga très amusant qui raconte la vie des "amar" de la résidence Amamizu, ces filles
que l'on qualifie de "moisie" car elles se consacrent pleinement à une passion peu commune. Une des règles de la résidence est de n'amener aucun garçon ! Sauf que voilà, Tsukimi, notre héroïne qui a une passion pour les méduses, va s'approcher de trop près d'une "humanus coquetta" et découvrir qu'il ne suffit que d'une perruque et d'un peu de rembourrage pour se faire passer pour une fille. Kuronosuke, quant à lui, s'ennuie un peu. Fils d'un politicien et plein de succès auprès des filles, il trouve en Tsukimi - qui semble avoir peur de lui comme toute bonne amar qui se respecte - une personnalité attachante et peu ordinaire, et il décide de passer du temps avec elle afin de s'amuser : comme la relooker par exemple afin qu'elle ressemble à une jeune fille de bonne famille. C'est sans compter son frère Shô, qui trouve en la Tsukimi transformée une personne très pure.
Problème dans ce petit monde presque parfait : la résidence Amamizu est vouée à être détruite pour un projet immobilier, il faut donc trouver des fonds pour pouvoir l'acheter, ce que s'entête à faire Kuronosuke qui a trouvé un endroit où passer le temps. Et quoi de plus créatif que les méduses ? :)

Ce manga n'est pas un shôjo, mais un jôsei (jôsei est un genre qui se destine plus pour la jeune adulte, la femme au foyer). Cependant, il peut aussi bien se lire comme un shôjo, je le placerais plus entre les deux (surtout quand on compare avec d'autres jôsei). Les graphismes sont d'un style très différent de ce que l'on a l'habitude de lire, c'est d'abord ce qui m'a un peu rebutée, je trouvais que ça ressemblait beaucoup au manga Lollipop. Mais comme pour celui-ci, j'ai tenté le coup, et j'ai adoré.
La particularité de ce manga n'est pas cette histoire d'amour complexe entre Kuro et Tsukimi, elle réside plutôt dans l'humour dégagée par ce manga. En effet, on trouve vraiment des phénomènes dans ce livres ! Les amars à elles seules se suffisent : on a une fanatique de trains, une fanatique des "vieux", une fanatique des poupées et kimono traditionnels, et une fanatique de la période historique des 12 dragons (je crois), ainsi qu'une mangaka de Boy's Love ui ne communique que par des feuillets au travers la porte de sa chambre. Les réactions assez atypiques de ces personnages auront peut-être tendance à énerver un peu au début, mais on s'y habitue tellement vite, et ce serait tellement dommage de ne pas les voir beaucoup avec leurs réactions poussées à l'extrème (la fanatique d'histoire me fait beaucoup rire à toujours crier et faire des gestes).

En résumé : un excellent manga, une très bonne découverte que je suis heureuse d'avoir faite. Il me tarde de lire la suite !

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